HISTORIQUE

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1985 : Stéphane Pétrier (chant et basse !!!!) et Thierry Tollon (claviers) créent «Lady Winter», qui deviendra quelques mois plus tard «Le Voyage de Noz», à la suite d’un concert trop catastrophique. Stéphane fait le choix judicieux de lacher la basse. Les autres membres du groupe sont Florence Mathey (guitare), Pascal Dulau (basse), Christophe Lebeslour (batterie).
Quelques morceaux « noziens » sont déjà là : «Les mains sales», «Sculpture lente», «L’étranger», «Opéra», «Aurélia» , «Anassaï», «Il est l’heure»…
vdn 1986

1986 : Rencontre avec Alexandre et Emmanuel Perrin qui sévissent alors au sein du groupe « N’Préjugés ». Frédéric Mentzen les rejoint à la basse. Le répertoire s’enrichit de nouveaux morceaux («Je suis Dieu», «Aurélia 2», « Chaque nuit », «Fleuve»… et le groupe attaque la scène. Franck Chappard, repère le groupe lors d’un concert à Vienne et devient manager .


1987 : Dès le début de l’année, le groupe fait plusieurs salles combles et commence à se tailler une jolie réputation sur la région lyonnaise. Il faut dire que le groupe ne lésine pas sur la mise en scène (souvent très théâtrale) et l’intro de concert («Opéra») participe grandement au succès naissant du groupe.
Durant l’été, le groupe fait ses premiers pas en studio et sort à l’automne une cassette «Les chants de l’aurore», comprenant 7 titres (Opéra, Sunny, Chaque nuit, L’étranger, Aurélia 2, Je suis Dieu, Sculpture lente) qui se vendra très vite à près de 1000 exemplaires.

1988 : Le succès du groupe se répend dans la région. Laurent Bouchard, puis finalement Eric Clapot remplacent Frédéric Mentzen à la basse.
Le groupe est repéré par EMI avec qui il signe un contrat d’édition, ce qui lui permet d’aller enregistrer trois titres («Encore l’hiver», «Aurélia 2» et «Les chants de l’aurore») dans les mythiques studios de Pathé-Marconi à Boulogne.

1989 : En février, le Voyage de Noz est le premier groupe régional à monter sur la scène du tout nouveau Transbordeur à Lyon. Près de 1500 personnes assistent au concert. Qui voit Stéphane passer tout près de la mort et faire une chute de plus de 4 mètres derrière la scène, après une «pendaison» ratée… Il pourra malgré tout finir le concert et s’en tirera avec quelques mois de rééducation. Malgré cela, le concert finit d’asseoir Noz comme LE groupe de la région.
Les contacts avec les maisons de disques se multiplient mais le groupe préfère enregistrer seul son premier album durant l’été. «Opéra» sort en décembre.

 

1990 : L’album reporte très vite un gros succès à la fois critique (la presse est plus qu’élogieuse) et publique (3000 exemplaires seront très vite vendus dans la région).
A partir de 90, le groupe commence à tourner un peu partout (Rhône-Alpes, Paris, PACA, Belfort, Suisse…). Pour raisons de santé, Thierry Tollon se voit obligé de quitter le groupe. Il est remplacé au claviers par Thierry Westermeyer (18 ans), également accordéoniste classique.

1991 : Le groupe travaille à la composition de son second album. Les contacts avec les maisons de disques deviennent plus sérieux, notamment avec Polygram et Caroline Molko, qui vient de découvrir Zazie.
A Belfort, le Voyage de Noz reçoit un triomphe devant plus de 3000 personnes.

1992 : Le Voyage de Noz enregistre son second album au Studio Grange avec Yves Rothacher, déjà réalisateur d’Opéra. Les contacts avec Polygram traînent en longueur.
Lassé d’attendre, le groupe accepte l’offre d’un investisseur privé, Jean-Louis Piguet qui propose au groupe de monter son propre label et de tenter l’aventure indépendante.
«Le signe» sort en décembre sous le label «Mundo Nuevo».

 

1993 : L’album remporte un gros succès régional et l’aura du groupe commence à dépasser les frontières régionales. Pour la première fois, Noz est distribué sur toute la France. Le titre «Le signe» tourne sur les radios indépendantes, un clip (avec plus de 200 figurants «fans» du groupe) est même réalisé au Transbordeur, celui-ci, diffusé sur M6, sera pré-sélectionné parmi les 30 meilleurs clips pour les Victoires de la Musique. Le groupe tourne beaucoup (tournée acoustique dans les FNAC) mais se heurte aux limites du système indépendants. Sans maisons de disque, impossible d’enfoncer les portes de certains médias.

1994 : En février, c’est le clash : fatigué et miné par un conflit interne entre Eric et Thierry le groupe se scinde en deux.. Emmanuel, Alexandre et Thierry fondent le groupe «Bizarre». Stéphane et Eric (qui passe à la guitare) continuent seuls l’aventure Noz. Il s’adjoignent rapidement les services de nouveaux musiciens : Philippe Prohom (claviers), Yanik Cadenas (batterie) et Damien Giraud (basse) et préparent l’enregistrement d’un ambitieux projet «EXIT», prévu à l’origine en trois volumes.

1995 : Henry Dolino, proche du groupe de la première heure, rejoint Stéphane, Eric, Philippe et Yanik pour prendre la basse.
Noz entre en studio pour l’enregistrement «d’Exit – part 1». C’est pendant cet enregistrement que le groupe va subir un nouveau bouleversement. Emmanuel et Alexandre qui se sont séparés de Thierry font leur retour pendant que Philippe choisit de lâcher les claviers pour manager le groupe et se consacrer à sa carrière personnelle. Eric et Manu se partagerons désormais les guitares. Le groupe mixe l’album avec Patrice Lazareff au studio de l’Hacienda (Tarare).
Exit – part 1 sort en novembre dans cette ambiance de grandes retrouvailles.

1996 : Noz repart sur la route pour défendre «Exit part 1» et roder ses nouveaux titres.
Certains morceaux abandonnés en 93/94 sont repris : «La danse du singe», «Le grand masturbateur», «Lady Winter»…
1997 : Pour des raisons financières, le projet «Exit» en trois volumes est abandonné.
Le groupe réalise (dans son studio) l’album «Exit2 » qui regroupe une partie des titres prévus à l’origine pour les parties 2 et 3. Un morceau de Stéphane fait en dernière minute viendra compléter l’ensemble et deviendra le single de l’album « engagé » de l’album : «Marianne couche». Exit-part 2 sort à l’automne.

1998 : Henry Dolino quitte le groupe et est remplacé par Christophe Courtial qui officiait déjà avec Alexandre et Emmanuel au sein de «Bizarre».Le groupe, élu «groupe de l’année» par les lecteurs de Lyon-Capitale, repart sur le routes et réalise de nombreux concerts qui aboutissent à l’enregistrement d’un double-album live, réalisé au Transbordeur, au CCO et lors d’un festival à Chauffailles. «Petit live entre amis» sort fin 98.

 


1999 : Pour Stéphane, il est clair que la sortie du «Petit live» marque la fin d’une période de la vie du groupe. Il faut désormais prendre un vrai virage pour retrouver un second souffle, prendre de nouveaux risques artistiques, se remettre en question.
Le groupe s’ampute d’une partie de son nom, décide de ne plus jouer ses anciens morceaux pendant un an et de ré-attaquer comme un «nouveau groupe».
En parallèle, Stéphane conçoit le projet «Esther Appertine», censé symboliser cette évolution (révolution) au sein du groupe. Eric choisit lui de se consacrer à d’autres projets. C’est Elisabeth Cottam, violoniste galloise qui le remplace au sein du quintet.
Noz rode son nouveau répertoire sur scène (Nuits de Fourvière avec Jacques Higelin, live sur MCM, …).

2000 : Le groupe s’enferme plusieurs mois en studio pour enregistrer avec Eric Bécart les 16 titres de «L’homme le plus heureux du monde». Thierry Westermeyer, ancien du Voyage, participe aux arrangements de l’album (cordes et claviers notamment).
En décembre, Noz fête la sortie de l’album sur le Champs-de-Mars, à Paris, à l’occasion d’un live pour le Téléthon.

2001 : Si, dans un premier temps, l’album (et sa pochette kitshissime) déconcerte quelque peu les fans de la première heure, «l’homme le plus heureux du monde» permet au groupe de conquérir un nouveau public, plus large. La critique n’a pas été aussi élogieuse depuis «Le Signe» et le public est à nouveau aux rendez-vous sur scène. TLM et Bernard Schmidt réalise une captation «live» d’une heure ainsi qu’un long reportage sur le groupe qui a désormais 15 ans…

2002 : Le groupe continue à défendre «L’homme le plus heureux du monde» sur scène et s’offre ses premières vraies vacances depuis longtemps…

2003 : Stéphane imagine le projet «Ricochets» qui propose de créer une aventure musicale collective à la façon d’un «cadavre exquis», chaque artiste écrivant la suite de l’œuvre créée par l’artiste précédent.
Durant toute l’année, 9 artistes lyonnais (Noz, Sorel, Saje, Alter Ego, Moonchild, Elisel et Daclin, Solution H, Amélie-les-crayons, Silvae) vont se succéder chaque mois
pour tenter de répondre à la question posée par Noz dans la chanson d’ouverture : «Qui a tué Lorie Hamilton? ».
En février, Noz joue sur la scène du Transbordeur devant plus de 1500 personnes.

2004 : Noz s’enferme dans son local pour peaufiner un nouveau projet musical. Certains nouveaux titres sont rôdés sur scène («Les Maldives», «J’aimerais bien que tu sois morte», «L’ami américain», «Le match du siècle»…).
L’album / polar musical «Ricochets» sort en octobre sur le label MacBenMusic.

2005 : Le groupe entre en studio pour l’enregistrement de son 7ème album : «Tout doit disparaître»…