murat à l'automne...

[pierrot]

Et bien, c'est quand même un bel album... Il a quand même réussi à insuffler des petits trucs nouveaux... et certains titres sont vraiments beaux... Ah, sa façon de dire "qu'est-ce que ça veut dire"...
Allez, dès minuit, en écoute sur deezer... et dans les magasins demain... : L'édition limitée en priorité pour le live à la coopé (et le titre l'examen de minuit...)

[esther a.]

Ben moi, à la première écoute, il me plaît beaucoup ce grand lièvre, avec ses grandes oreilles. Exit le blues, retour à de la vraie pop, avec pleins de chœurs super chouettes, un bel orgue hammond... Il faut remonter à un paquet d'années pour qu'un album de JLM me fasse une aussi bonne impression. Rien à voir en tout cas pour moi avec les deux précédents...
Je sens que je vais aller au KAO...

[pierrot]

!! Mais quel dépressif tout de même... Un album sous influence fumette... comme le Moujik...

[esther a.]

Oui, y'a un côté moujik, c'est pour ça que ça me plaît
Très seventies tout ça. J'adore.
Mis à part "je voudrais me perdre de vue" avec ses métaphores musicales digne de grand corps malade, je crois que j'aime tout !

[pierrot]

sur ce titre, ce que j'aime moins c'est l'intro et les ponts en rupture... mais j'aime bien le texte... A part le premier couplet..

Je voudrais me perdre de vue
me décaler d’un demi-ton
ouvrir mes tubes de couleurs
comme avant l’accident

Je voudrais me perdre de vue
finir le pain d’un long exil
dans une chanson bienvenue
ne plus être clinique


Je voudrais me perdre de vue
dans un grand orchestre au complet
dans une absence congénitale
poser le pied

Je voudrais me perdre de vue
dans un simple chant de berger
au rythme d’une autre épopée
aux choses simples

Comment s’appelle le voisin ?
Au loin…

Je voudrais me perdre de vue
perdre ma mélodie motrice
la dièse mineur non trop triste
je voudrais un do au milieu

Je voudrais me perdre de vue
dans la mesure d’un mois d’avril
dans ma mémoire épisodique
me remplir de lait et de feu


Je voudrais me perdre de vue
venir d’une source étrangère
sortir d’un sommeil profond
inaccessible à la tristesse

Je voudrais me perdre de vue
connaître les mouvements requis
ne plus être contraint de vivre
au rythme dolent de ces jours

Je voudrais me perdre de vue
ignorer la fleur et le gant
pouvoir regagner la Prairie
avant la tombée de la nuit

Je voudrais me perdre de vue
dans des circonstances normales
sentir un progrès radical
en modulant tes mots d’amour

Amilumba
Amilumbao

[esther a.]

Oui... pas si mal que ça ce texte. J'ai juste bloqué sur deux trois formules que je trouve vraiment naze.

Je viens de percuter que l'ami Fred Jimenez a bossé sur le projet. Ca ne m'étonne pas parce que je trouve vraiment plein de points communs mélodiques avec "A bird on a poire" et notamment avec les "extra tracks" qui étaient sortis sur un maxi et que j'adore ("peu me chaut", "vu de 3 quarts", "samedi soir à paris")...

[pierrot]

C'est pas faux... Fred qui a joué avec Johnny entre temps... pendant que Clavaizolle joue avec Zaz... que Murat tacle en beauté dans Serge à propos de "je veux"...
L'autre point commun avec le Moujik (l'arrivée de Fred), c'est la présence de Pie dans les crédits... ( même si c'est aussi fait pour lui assurer l'intermittence).

Bon concert ce soir!

[pierrot]

Quelqu'un vient de me proposer une place pour mercredi...OFFERT... si ça intéresse quelqu'un!